sábado, 19 de mayo de 2012

Des milliers de personnes marchent pour Alberto Patishtan dans son village natal


Marcha- Mitin en el Municipio del Bosque 

Plus de mille personnes se sont rassemblées dans la municipalité de El Bosque à 11 heures du matin pour protester contre la détention d'Alberto Patishtan dans le cadre de la semaine mondiale pour la liberté d'Alberto Patishtan et Francisco Santiz Lopez. Les gens du village natal d'Alberto, prisonnier politique depuis plus de 12 ans, et transféré il y a quelques mois dans une prison de haute sécurité pour réprimé sa grève de la fin, se sont organisés une fois de plus. De nombreuses femmes mais aussi des hommes des communautés autour de la municipalité sont venus.



La Marche a commencé avec un peu de retard pour attendre les compagn-on-e-s  qui venaient de loin. La marche a commencé avec un camion, avec dedans quelques leaders criant des slogans!






"prisonniers politiques liberté!"
"Alberto tiens le coup, le peuple se lève!"
"Alberto, frêre, El Bosque te donne la main"







Les femmes ont entamé la marche, le poing levé, criant contre cette emprisonnement injuste de leur frere!

La marche a duré une heure autour de toute la municipalité de nombreuses personnes se sont solidarisées et se sont joint à la manifestation, de nombreuses organisations nationales et internationales se sont également jointes!









Ensuite, ils se sont rassemblés près de la place principale pour écouter le discours du Professeur Martin, l'un des leaders sociaux de El Bosque, le digne succésseur par interim de Alberto Patishtan, a de nouveau expliqué le cas, avec des preuves à l'appui, des témoins sont venus livrés leur version des faits, le Centre des Droits de l'HOmme Frayba a également lu son communiqué et les représentants d'autres organisations aussi, tous furent remerciés et fiers de ce grand succès. Il fut également lu la Carte du Mouvement Du quartier de New York, au peuple du bosque



Enfin, ils se sont donnés rendez vous le 19 juin avec de nombreux autres états du pays et d'autres nations pour célébrer ce triste anniversaire de 12 années injustement passée en prison pour Alberto Patishtan




Ils ont également décidé d'organiser leur municipalité, de lutter contre les drogues et l'alcool et d'appuyer plus les jeunes!

Miles de personas en El Bosque para Exigir la liberacion de Alberto


Miles de personas en El Bosque para exigir la liberacion de alberto

Marcha- Mitin en el Municipio del Bosque 

Mas de mil personas se juntaron en el municipio del bosque a las 11.00 de la manana, para protestar en contra de la detencion de Alberto Patishtan en el marco de la Semana Mundial de Lucha por la Libertad de Alberto Patishtan y Franciso Santiz Lopez. La gente de su pueblo natal, su pueblo de lucha, se organizo, una vez mas, vinieron muchas mujeres y hombres de las comunidades alrededor del municipio.


La marcha empezo con un poco de retraso, para esperar a los companeros y companeras que venian de lejo. La marcha inicio por un camion con adentro unos lideres gritando las consignas


"Presos politicos libertad!", 
"Alberto aguanta el pueblo se levanta", 
"Alberto, hermano, el bosque te da la mano"....


Las mujeres primeras, la pugna levantada, gritaron su rabia en contra de este injusto encarcelamiento.

La marcha duro unas horas, alrededor de todo el municipio, mucha gente se solidarizo y se junto a la marcha, varias organizaciones, nacionales e internacionales se juntaron igual!


Luego, se juntaron en el dolmo, cerca de la plaza central, y se pudo escuchar el discurso del Profesor Martin, explicando de nuevo el caso, el Centro de Derecho Humano dio igualemente su palabra y representantes de otras organizaciones igual, todos muy agradecidos y orgullosos de este fuerte exito. Igualemente fue leido la carta del movimiento del barrio de Nueva York al pueblo del bosque

Por fin, se dieron junta el dia 19 de junio, juntos con varios otros estados o paises, para festejar el triste cumpleano, de 12 anos en la carcel para el Profe!
Decidieron igualemente de organizarse en su pueblo, de luchar contra las drogas y el alcohol y apoyar a los jovenes, 

Fuente: Blog de Alberto Patishtan Preso Politico de Chiapas, Mexico.

miércoles, 16 de mayo de 2012

URGENTE: Abejas buscan padrino para catarina, sobreviviente de la masacre


URGENTE] Apoyo a la salud de sobreviviente de Las abejas

Las Abejas de Acteal buscan solidaridad en “calidad de padrino para la compañera Catarina Méndez Paciencia de 34 años de edad”, sobreviviente de la masacre de 1997.
En aquella tragedia, Catarina recibió 7 impactos de bala. Las lesiones siguen hasta este día agobiándola, teniendo que asistir a citas médicas para su rehabilitación hasta México, Distrito Federal.
Según información obtenida de su autobiografía “día tras día más se preocupa, pues su vida diaria es acompañada de constante dolor físico y psicológico, ya no puede caminar bien”
La Organización subraya que “por recomendación de la Comisión Nacional de los Derechos Humanos en el año de 1998 el estado tenía la obligación de dar atención médica a los sobrevivientes de Acteal”; sin embargo, en el año de 2008, cuando la Organización se dividió el gobierno dejó de cumplir su deber.
Desde entonces la Organización Las Abejas ha buscado las formas para obtener recursos económicos para poder cubrir los gastos médicos y personas a los sobrevivientes, pero hoy en día los esfuerzos no son suficientes. Es por ello que ahora acuden a las sociedad civil en general a que se solidaricen para poder seguir atendiendo las lesiones y la rehabilitación de Catarina Méndez Paciencia.

Para cualquier aporte o más información comunicarse al siguiente correo electrónico:
lasabejasacteal@hotmail.com
BUSCANDO PADRINO

AUTOBIOGRAFIA de Catarina Méndez Paciencia.

Après plus de deux mois de mobilisation, aucune évolution pour les déplacés de Montes Azules…


Depuis maintenant plus de deux mois, un petit groupe de quinze personnes, déplacés forcés de la réserve de Montes Azules pour la plupart, se sont installés pour une durée indéterminée sur la Place de la Cathédrale à San Cristobal de Las Casas, au Chiapas.


Ces hommes, femmes et enfants  sont réunis sous la bannière du Front National de Lutte pour le Socialisme (FNLS), une organisation nationale, démocratique et indépendante, œuvrant pour une transformation radicale de la société mexicaine.
Le principal objectif de ce  sit-in vise à dénoncer la militarisation excessive du pays sous le mandat présidentiel de Felipe Calderon et de « la stratégie gouvernementale qui a abouti à l’instauration d’un Etat politico-militaire, et s’illustre par une répression massive des exigences politiques, économiques et sociales du peuple mexicain. »

Au Mexique, les conséquences de cette politique de répression  sont très lourdes et les victimes ne cessent d’augmenter. On comptabilise aujourd’hui plus de  60 000 personnes assassinées  de manière extrajudiciaire, environ 30 000 disparitions forcées, et quelques milliers de déplacés forcés et de prisonniers politiques…

Les mobilisés du sit-in, originaires de la réserve de Montes Azules, revendiquent depuis des années leurs droits à la propriété et à travailler sur les terres  qu’ils occupent depuis leur exil à Las Conchitas, dans la municipalité de Salto de Agua. Ils dénoncent de même la répression et le harcèlement exercés par des groupes paramilitaires sévissant dans la région. 
 D’autres appartiennent à l’Union des Transporteurs « El Quetzalito-FNLS », de la municipalité d’Altamirano. Eux-aussi dénoncent les mesures d’intimidations et les actions répressives perpétrées par les Polices d’Etat Préventive et municipales. La personne interrogée par nos soins à ce sujet relate le vol de plusieurs véhicules ces dernières années, ainsi que le meurtre, les attaques armées et l’emprisonnement arbitraire de plusieurs chauffeurs de l’Union Quetzalito.

Le FNLS n’en ait pas à son premier sit-in à San Cristobal de Las Casas. Voilà maintenant deux ans qu’il organise cette manifestation. Face à l’indifférence du gouvernement national et fédéral, le FNLS tente par cette action de dénoncer publiquement les exactions commises par le gouvernement mexicain. De même, s’appuyant sur la dimension touristique et internationale de la ville de San Cristobal, le sit-in recherche particulièrement à diffuser à l’étranger et ainsi à mobiliser la communauté internationale.


Par ce biais, le FNLS exige :

- la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat mexicain au sein des conflits  et  la mise en place de solutions concrètes et immédiates concernant cette situation,

- le démembrement des bandes paramilitaires ainsi que la levée de l’impunité dont elles bénéficient,

- la mise en liberté immédiate de tous les prisonniers politiques et de conscience du pays, 

-  la présentation en direct de tous les disparus de la « guerre sale »,

- la régularisation du droit à la propriété et le respect du droit au travail des membres de l’Union des Transporteurs « el Quetzalito »,

-  la fin de la répression et des mesures contre-insurrectionnelles employées par le gouvernement mexicain.


Pour plus d’informations, consulter :

           http://fnls07.blogspot.mx/

martes, 15 de mayo de 2012

Prisonnier Politique: Conférence de presse au Frayba


Conférence de presse au FrayBa

Le 14 mai eut lieu une conférence de presse au Centre des Droits de l'Homme FrayBartolomé de Las Casas, San Cristobal de Las Casas, Chiapas.

Dans un premier temps fut présentée la vidéo del Movimiento del Barrio de New York, invitant à tou-t-e-s à la semaine internationale de lutte pour la libération d'Alberto Patishtan et de Francisco Santiz Lopez. Dans cette vidéo les familles ont donné leur parole et la Junta De Buen Gobierno de Oventik également

Voir la Vidéo

Ensuite, Ignacio del Valle, d'Atenco, a présenté un résumé du forum contre la prison et pour la liberté d'Alberto et de Francisco, convoquée par la Red Contre la Répression. Ainsi ils se sont solidarisés avec les compagn-on-e-s injustement emprisonné-e-s en Espagne et en Suisse:
Laura Gomez de la CGT-Barcelone qui depuis le 25 avril se trouve privée de sa liberté, pour avoir participé le 29M a un théatre improvisé devant la bourse de barcelone où ont été brulée symboliquement une caisse avec des papiers dedans!
Costa, Silvia et Billi, sont en prison depuis  avril 2010 pour avoir tenté d'attaquer à l'explosif le centre de recherche nanotechnologique d'IBM, nouvellement construit.


Le professeur Martin, de la municipalité de El Bosque, Village de Alberto Patishtan a rappelé l'invitation à la marche-meeting qui aura lieu le 18 mai dans cette municipalité et a annoncé que d'autres actions étaient prêtes pour le mois de juin.



Cecilia Santiago du Kolectif Ik, a dénoncé les conditions de détention de Patishtan qui ne reçoit toujours pas d'attention médicale, mais aussi les violations aux droits de l'hommes faites aux visiteurs.

Le Centre des Droits de l'homme Frayba a pour sa part rappelé que le cas de Alberto est devant des institutions internationales, comme la CIDH (Cour Interaméricaine des Droits de l'Homme),  mais que ce meme centre reste toujours en attente de la décision de justice quant à son retour ordonné par un juge il y a un mois au Chiapas
Enfin Gaby Patishtan, a donné sa parole pour remercier tous les efforts faits pour la liberté de son père.

"Patishtan Patishtan, Ejemplo de Dignidad"
"Vous n'êtes pas seuls"
"Prisonniers politiques, liberté!"
"Patishtan mon frere, Atenco te donne la main"

Signez pour la liberté de Francisco Santiz Lopez
Qui est Alberto Patishtan?
Qui est Francisco Santiz Lopez?


lunes, 14 de mayo de 2012

El padre Solalinde, defensor de los migrantes, tiene que huir del pais, frente a las amenazas


El sacerdote y defensor de migrantes centroamericanos Alejandro Solainde Guerra tuve que huir al extranjero para salvaguardar su vida, debido a que en las últimas semanas las amenazas de muerte estaban bastantes fuertes, confirmó el albergue “Hermano en el Camino” de Ixtepec Oaxaca.
Alejandro Solalinde abandona país para salvaguardar su vida: Albergue
Solalinde, dejó el país hace 15 días, luego de recomendaciones de organismos como  Amnistía Internacional, las Brigadas Internacionales de Paz, y por la preocupación de  Dimensión de la Pastoral de Movilidad Humana de la Conferencia del Episcopado Mexicano,  la Comisión Nacional de Derechos Humanos  (CNDH) entre otros, informó Guadalupe Rodríguez, una de las encargadas de la administración.

Rodríguez dijo que el sacerdote se retira físicamente, porque desde dónde se encuentra el defensor está al tanto de todo lo que ocurre en el albergue que fundó desde siete años.

“Su retiro es temporal”, subrayó.
Al frente del refugio de migrantes se queda un equipo de coordinadores de cuatro personas.

El albergue “Hermanos en el Camino”, se ubica en la cabecera municipal de Ixtepec, a un costado de las vías del ferrocarril, donde cada tercer día llegan en busca de comida y refugio de 150 a 200 migrantes en su mayoría centroamericanos que buscan llegar a Estados Unidos.

El albergue se encuentra resguardado por policías estatales, desde que las amenazas contra su fundador arreciaran.

Mas informaciones:

Le Père Solalinde, défenseur des migrants, doit fuir du pays face aux menaces contre sa personne


Le pretre et défenseur des migrants centraméricains Alejandro Solalinde Guerra a du fuir à l'étranger pour sauver sa vie, suite aux menaces de morts de plus en plus fortes et insistantes qu'il a reçu les dernières semaines, a confimé l'auberge "Hermano en el Camino" de Ixtepec, Oaxaca.

Depuis quelques mois, les différentes auberges qui accueillent les migrants dans leur route vers le nord sont victimes de nombreuses menaces pour la plupart de la part d'autorités officielles. Ces menaces sont alarmantes, et les nouvelles du nord, où apparemment 49 migrants auraient été retrouvés décapités, pieds et mains tranchés, nous rappellent la dangerosité que vivent au quotidien les migrants.

Alejandro Solalinde abandona país para salvaguardar su vida: Albergue
Solalinde est parti du Mexique depuis 15 jours suite aux recommandations d'organismes comme Amnesty International, les Brigades Internationales de Paix, et suite à la préoccupation de la Dimension Pastorale de Mobilité Humaine de la Conférence Episcopale Mexicaine (CNDH) entre autre, a informé Guadalupe Rodriguez, l'une des chargées de l'administration.

Rodriguez a dit que le prêtre s'est retiré physiquement car il reste informé de là où il se trouve de tout ce qu'il se passe dans l'auberge qu'il a fondé il y a 7 ans.
"son retrait est temporel" a-t-elle souligné.

Une équipe de 4 coordinateurs-rices, restent dans le refuge pour migrant.


L'auberge "Hermanos en el Camino" se trouve dans la municipalité d'Ixtepec, a quelques mètres du chemin de fer où chaque 3 jours arrivent des centaines de migrants, chercher refuge.

L'auberge est surveillée par la police de l'état depuis les menaces reçues par son fondateur.

Plus d'informations:
* Menaces contre le Père Solalinde de l'auberge d'Ixtepec
* Action Urgente: Des agents de l'état menacent l'auberge "la 72" de Tenosique
* Espoir Chiapas: Nos Actions

Cronica desde Arriaga: los migrantes y "la bestia"


Migrantes centroamericanos:miles suben a la bestia

Texto y fotografía: Moysés Zúñiga
Arriaga, Chiapas. 20 de abril

Rumbo al norte
El día 17 partió de Arriaga el tren La Bestia con mil 500 migrantes indocumentados sobre 40 vagones, rumbo a Ixtepec, Oaxaca. El recorrido de 300 kilómetros se realiza en 12 horas, en esta ocasión durante el día con temperaturas de 40 grados. Cientos de indocumentados no abordaron ese tren por precaución al ver abarrotados los vagones que cuentan con una rejilla a la que es más fácil asirse o amarrarse por la cintura para no caer si los vence el sueño. Ante el temor de sufrir una caída de seis metros de un tren en movimiento, cientos de posibles viajeros se quedaron por dos días en distintos lugares para esperar al próximo tren. Algunos esperan en la Casa del migrante “Hogar de la misericordia” que dirige el presbítero Heyman Vázquez Medina, otros más en las vías y cercanías del ferrocarril, expuestos a asaltos, y otra buena cantidad en posadas económicas, incluso pernoctan entre las tumbas y criptas del panteón municipal.

Mientras esperan a que venga de regreso el tren de Ixtepec, que se descarriló sin consecuencias graves en su última ruta, los migrantes buscan trabajo informal en Arriaga para conseguir pesos mexicanos y llamar a casa, comprar agua, comida y con suerte una linterna. Ante las altas temperaturas, otros se dan un baño en el diminuto caudal del río Lagarteros.

De Ecuador, Honduras, Nicaragua, El Salvador y Guatemala. Hombres y mujeres, incluso embarazadas y algunos niños. Pretenden llegar al centro y norte de México y a Estados Unidos, “para encontrar trabajo”, a decir de Josefa, salvadoreña de 26 años que espera el tren en la casa hogar junto con su hijo de cuatro años.

“Los maras no dejan trabajar, quieren jalar a los niños y maridos, si no se les unen los matan, en mi colonia mataron a tres niñas por ir a la escuela en un barrio distinto al suyo, hace pocos días a un niño lo quisieron matar por lo mismo. Yo quiero que mi hijo estudie porque yo no pude. En mi tierra si la gente sale de noche, desaparece y luego aparecen muertos sin cabeza, vivimos con miedo y desesperación. Aquí en México hay gente linda, los negocios están abiertos hasta la noche. Vengo con mi esposo y suegro, si no, no me hubiera atrevido”.

Josefa cuenta: “Salí de El Salvador hace ocho días, llegué aquí en cuatro usando combi y caminando, tardamos mucho porque el niño se cansa de caminar y lo tenemos que cargar, tengo miedo de una violación pero quiero seguir, aquí la gente regala cosas de vez en cuando para mi hijo. El otro día en el tren iban más de mil personas y viendo a los mutilados no me quise arriesgar”.

Walter, 25 años, músico: “En El Salvador los maras matan a jóvenes, los acusan de pandilleros, me perseguían. Tuve un altercado por ser homosexual, me intentaron violar. Ya viví un año en el Distrito Federal, tenía los papeles para sacar mi fm2 pero tardé, fui a Tapachula para sacar pasaporte pero los papeles caducaron, me pedían una carta de oferta de trabajo que no pude obtener y cerraron mi caso. En el df limpié casas, cuidé a una señora diabética y vendí en un tianguis. La gente al ver que soy centroamericano siempre me quería cobrar más y me miraban de manera extraña, también encontré gente buena, hice amigos. La primera vez fue duro porque es muy difícil ser homosexual y migrante. En Medias Aguas muchos quieren robarnos, nos golpean y violan, pero tenemos que viajar en el tren con los delincuentes armados. Paleros les dicen a los ladrones”.

Una hondureña de 35 años espera al tren: “Soy madre de familia, salí para mejorar con un amigo, un muchacho que me dejó botada aquí. Era un conocido pero tomaba mucho, cuando llegamos al albergue se puso a tomar y molestar, lo corrieron pero no me fui porque no puedo arriesgar mi vida por andar con él. Le pague diez mil lempiras y aquí me pedía veinticinco mil más, quería venir comiendo bien, comprando ropa y zapatos, prometió llevarme al DF.

“Tengo miedo de subirme al tren porque cuando lo corrieron y no me quise ir con él, me amenazó, es amigo de los zetas y tengo miedo de encontrármelo en el camino, dijo que avisaría a los zetas pa’ que me encuentren, pero Dios siempre le pone a uno gente buena en el camino. Quiero ir al df y de ahí a Monterrey pero no más arriba. Nunca me he subido al tren, me da miedo caerme.     

Un empleado de Ferrocarril del Itsmo de Tehuantepec, empresa que transporta harina de Minsa, cemento de Cemex y granos de Conasupo cuenta que a pesar de ver cotidianamente desde hace cinco años a los cientos de indocumentados que trepan los vagones, se sigue sorprendiendo al ver los enormes grupos de personas que caminan por las vías cuando la máquina llega.

Al atardecer del jueves 19 por fin llega la locomotora de La Bestia, reúne los vagones de las empresas mencionadas y los transfiere de cuatro carriles a una línea principal. Tras el primer pitido, de inmediato abordan “los mejores” vagones quienes esperaron en las vías calientes y a la sombra de los escasos árboles. Los vagones óptimos son los que tienen escaleras completas para llegar al techo, dos pasillos con perforaciones dentadas para mejor agarre de los zapatos. Los migrantes usan cartones como colchonetas; los más precavidos llevan un lazo para amarrarse por la cintura en caso de quedar dormidos en algún momento de las doce horas a Ixtepec. Es necesario llevar la mayor cantidad posible de agua pues el metal se pone caliente. A veces el viaje es al sol; ésta vez será de noche, con ráfagas que tambalean a cualquiera al cruzar La Ventosa.

En los vagones “seguros” viajan mujeres, parejas y familias, algunas con niños muy pequeños; también los más precavidos y experimentados. Sentados en los primeros sitios, algunos festejan con una cerveza en lata, llaman a casa desde sus celulares para anunciar que están por partir.

En los vagones posteriores suben los “mecateros”, que se sirven de un lazo para ir escalando a falta de escalera. En el techo de esos vagones no hay una sola saliente para asirse. El tren va a tope; entre los indocumentados se infiltran los “halcones”, informantes de los traficantes o polleros. Su labor es investigar en qué condiciones viajan los centroamericanos, cuánto dinero traen o cuánto podrían conseguir con sus familiares vía telefónica para ser extorsionados en el camino.

Conforme pasan las horas y el trabajo de unión de los contenedores avanza, aparecen “de quién sabe dónde” grupos de 50 a 100 jóvenes en el lado opuesto, ocupando la vía. Cargan mochilas. Optimistas los más chicos, sonríen, vestidos a la última moda centroamericana, gorras con estampados brillantes y tenis. Dirigen señas y muecas a las cámaras de televisión y los fotógrafos que acudieron a registrar esta escena que desde 2005 no se había repetido. Un éxodo poco común dicen algunos. Sobre las vías, mujeres de Arriaga venden agua mineral a diez pesos, afocadores a treinta, tortas, comida casera. Unos misioneros mormones aprovechan para predicar un poco. Flashes. El tren se va.

Estudiantes de la UFPR Brazil, se solidarizan con los estudiantes brutalmente reprimidos en Michoacan


Los estudiantes de Filosofía de la Universidad Federal del Paraná, viene a público para manifestar solidaridad y apoyo a los estudiantes que sofrieron la brutal represión de la polícia (GOE) de Michoacán, en la madrugada de sábado (28 de abril), en el despojo que se pasó en las tres casas de estudiantes. Esta no solo violó la autonomía universitaria, dado que la polícia ingresó en las casas de estudiantes, pero también violó la dignidad de aquellos que sofrieron el despojo.

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La tensión empezó después de una jornada de movilización de los estudiantes, en la cual se solicitaba a las autoridades universitarias presupuestos para costear la ida y la vuelta de los estudiantes a los lugares más pobres (y distantes) del estado de Michoacán, con el objetivo de divulgar, en los referidos lugares, la convocatoria de ingreso de la Universidade Michoacana de San Nicolás de Hidalgo (UMSNH). Mediante la versión del gobierno, los estudiantes detuvieron 12 vehículos oficiales después de la rectoría haber negado el pedido de los estudiantes.

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Sin embargo, sabemos que esa versión solamente sirvió de excusa para la brutal represión planeada por la rectoría: mediante las informaciones del gobierno, fueron detenidos 194 estudiantes en los despojos de las tres casas de estudiantes - Casa de Estudiante Nicolaita, Estudiantes 2 de Octubre y la casa de estudiantes Lucio Cabañas. No obstante, mediante las informaciones de los estudiantes, fueron detenidos 240 personas, un estudiante fue asesinado y seis fueron goleados gravemente. Nosotros sabemos también que hay una escalada de represión y violencia por parte del gobierno mexicnao, dado que en este mes hizo un año del levantamiento en armas contra el (des)mandos del “mal-gobierno”, en el cual se demostró tolerante con los paramilitares y narcotraficantes que cortaban los bosques que servían de sustento a la comunidad de Cherán. No es en vano que el brutal despojo de las casas de estudiantes de Michoacán se paso tiempoes despues del cumpleãnos del levantamiento de la comunidad de Cherán, que también se encuentra en el mismo estado, Michoacán.

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Por lo tanto, nosotros estudaintes de Filosofía de la Universidad del Paraná viemos a través de este documento exprimir nuestro más profundo rechazo a la violencia impuesta pela rectoria ( y por el estado mexicano) a los estudiantes y también a todos aquellos que se levantaran en lucha contra las injusticias hechas por el “mal-gobierno”. Exigimos también el aparecimiento de los companheir@s que están desaparecidos desde el brutal despojo de las casas de estudiantes en el día 28 de abril, como también exigimos la liberación inmediata de los companheir@s que siguen detenidos.


"Si nos tocan a uno, nos tocan a todos".

10 de abril de 2012

Centro Acadêmico de Filosofia da Universidade Federal do Paraná - Bento Prado Jr.