lunes, 20 de febrero de 2017

Rassemblement pour la mémoire des victimes de disparition au Mexique & dans le monde

Bonjour,

Le lundi 20 février, à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale, le collectif Paris-Ayotzinapa et Libera France (ONG italienne anti-mafia) organisent un rassemblement pour la mémoire des victimes de disparition au Mexique et dans le monde:
Aucun texte alternatif disponible.
Place de la République - 18h00
« Où sont-elles ? Où sont-ils ? Où sont tou.te.s nos disparu.e.s ?»
https://www.facebook.com/events/396019857425693/


Nous voudrions faire de cette journée une occasion de rencontre entre les collectifs et les associations qui travaillent sur le thème des disparitions (en Amérique Latine comme en Algérie, en Égypte, en Libye, en
Syrie, au Sri Lanka ou dans la Méditerranée, pour ne citer que quelques exemples). L’idée est de partager une action de sensibilisation et d’unir nos forces autour d’un objectif commun : briser le silence et l’indifférence quasi-générale, dénoncer l’impunité et la complicité des gouvernements et des forces de sécurité, rappeler les noms, les
histoires et les visages de toutes ces personnes qui nous manquent.

Venez nombreux et solidaires ! Le rassemblement se veut pluriel et participatif : venez avec les histoires et les portraits de vos disparu.es, vos tracts et vos banderoles (mais pas de drapeaux ou logos de partis politiques !).

Merci de nous confirmer votre présence et de nous dire si vous souhaiterez faire une prise de parole.

Pour toute question, écrivez-nous par mail : parisayotzi@riseup.net Pour partager cet événement sur les réseaux sociaux :
https://www.facebook.com/events/396019857425693/

N’hésitez pas à relayer cette invitation à tous ceux qui pourraient être
intéressés.

Un abrazo solidaire,

Collectif Paris-Ayotzinapa

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« OÙ SONT-ELLES ? OÙ SONT-ILS ? OÙ SONT TOU.TE.S NOS DISPARU.E.S ?»

Dans cette journée mondiale de la Justice Sociale nous voulons rappeler
toutes les personnes qui disparaissent dans le monde. Enlevés en raison de
leurs opinions politiques, ou par le simple fait que chez eux les réseaux
criminels grandissent au même temps qu'une impunité généralisée. Au
Mexique, comme en Algérie, en Colombie, en Égypte, en Libye, en Syrie, au
Sri Lanka ou dans la Méditerranée, des milliers de personnes continuent à
disparaître. Que les auteurs de ces actes portent ou pas l´uniforme de
forces de sécurité, le résultat est le même : la terreur pour les
populations et la désintégration des liens sociaux.

Le problème des disparus est l'un des phénomènes les plus violents en
termes de justice sociale, d´autant plus que il est très souvent
accompagné de différents types d'exclusion, soient-ils d'ordre
économique, sexuel, racial ou migratoire. Dans ce contexte, les
revendications de la journée de la Justice Sociale, qui vise à
promouvoir l’égalité de droits et l’accès aux bénéfices économiques sans
discriminations, semblent plus que jamais indispensables. Il faut
repartir à la recherche de justice, à la recherche de ces traces de
mémoire pour dignifier toutes ces personnes qui nous manquent.

LES DISPARITIONS FORCÉES AU MEXIQUE

Les meurtres dus à la « guerre contre les drogues » imposée au Mexique
depuis 2007 cachent un autre drame moins connu : il s’agit de dizaines de
milliers de personnes - jeunes, pour la plupart - disparues sans laisser
de trace. Selon les chiffres du gouvernement, elles seraient 29.903, mais
les chiffres réels sont certainement plus élevés, car beaucoup de familles
n’osent pas déposer une plainte formelle par crainte de représailles. En
effet, beaucoup de ces disparitions sont « forcées », ce qui signifie
qu’elles sont perpétrées par des agents de l’État - notamment des
policiers ou des militaires - ou par des personnes agissant avec leur
aval.
Bien que la situation ait atteint une dimension de crise humanitaire, les
autorités parlent de « cas isolés » et généralement ne donnent aucune
suite aux sollicitations des familles. Au contraire, elles
cherchent à entraver leurs recherches, à criminaliser les victimes et à
dissimuler l’implication des fonctionnaires publics.
Incapables de faire le deuil, soumises à l’hostilité de l’État et à
l’indifférence de la société, les familles des disparus sillonnent le pays
à la recherche de leurs proches, enquêtent à la place des autorités et
encourent d’énormes risques pour parvenir à la vérité. Leur lutte est
celle de nous tou.te.s.

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