viernes, 6 de enero de 2012

La police expulse des dizaines d'indigènes paraguayens


La police du paraguay a expulsé de force le 5 janvier, des dizaines de famille indigène de la place emblématique Plaza Uruguaya de Asuncion, qui sera surveillée et fermée par la municipalité pour éviter d'autres occupations.

L'opération policière a eut lieu contre la lutte des occupants de la place, où une centaine d'indigène membres de l'éthnie Ava Guarani, dont le leader, Panta Piris fut arréter pour avoir résiter à un ordre judiciaire, occupaient la place.

Les autorités policières ont également reporté l'arrestation de quatre femmes indigènes, qui s'étaient attachées à des arbres pour continuer à occuper le lieu, et de sept activistes de groupes de gauche, qui rejetaient l'encerclement de la place, qui est généralement le point de départ des manifestations sociales et paysannes.

Des sources policières ont signalé que les natifs seront amenés dans une auberge de transition dans la banlieue de la ville, où ils recevront des aliments et des médicaments jusqu'à ce que soit définis leur revendication, en lien avec la restitution de leur terre ancestrale.

"Nous allons rendre la place dans son état original et garantir la sécurité des personnes qui circulent sur la place", a déclarer un responsable de la capitale, Arnaldo Samaniego.
Los pueblos indígenas de Ecuador, Bolivia y Perú dicen sentirse discriminados por sus Gobiernos, al ver recortados sus derechos, e intensifican sus protestas. / Efe
Aux protestataires de la fermeture de cette place (qui sera entourée de grille) s'est ajouté l'activiste des droits de l'homme Martin Almada avec un recours juridique pour freiner les actions, bien que la demande fut finalement rejetée par la justice.

"Cela gène le gouvernement que les pauvres viennent camper sur la place historique, réclamant la justice, la dévolution de leurs terres (...) il ne supporte pas l'odeur des pauvres qui est la puanteur de la faim et de la misère".

Les indigènes occupaient la place pour pressioner le gouvernement pour qu'il tienne sa promesse d'acheter pour les indigènes 8000 hectares de terre dans le département de San Pedro.

Policía desaloja a indígenas paraguayos de la plaza de Asunción

Foto: EFE



La policía desaloja a decenas de indígenas paraguayos de la plaza de Asunción que será acondicionada y enrejada para evitar nuevas ocupaciones

ASUNCIÓN, Paraguay, Ene. 5, 2012.- La Policía paraguaya desalojó hoy por la fuerza a decenas de familias indígenas de la emblemática Plaza Uruguaya de Asunción, que será acondicionada y enrejada por la Municipalidad (Alcaldía) para evitar nuevas ocupaciones.

La operación policial se llevó a cabo en medio de forcejeos de los ocupantes del espacio público, alrededor de un centenar de miembros de la etnia Avá Guaraní, cuyo líder, Panta Piris, fue detenido por resistirse a la orden judicial.

Las autoridades policiales informaron además la detención de cuatro mujeres indígenas, que se ataron a los árboles para seguir en el lugar, y de siete activistas de grupos de izquierda que rechazan que se cerque el parque, que suele ser punto de partida de protestas sociales y campesinas.

Fuentes policiales informaron que los nativos serán llevados a un albergue transitorio de las afueras de la capital donde recibirán alimentos y medicinas hasta que se definan sus reclamos, vinculados con la restitución de sus tierras ancestrales.

"Vamos a devolverle a su estado original (la plaza) y garantizar la seguridad de las personas que concurran a la plaza", dijo a los medios el intendente capitalino, Arnaldo Samaniego.

A los detractores del enrejado se sumó esta semana el activista de derechos humanos Martín Almada con un recurso de amparo para frenar las obras, aunque la demanda fue finalmente rechazada por la justicia.

"Le molesta al intendente que los pobres vengan a acampar en la histórica Plaza Uruguaya, reclamando justicia, la devolución de sus tierras (..), no soporta el olor de los pobres que es el hedor del hambre, la miseria", afirmó Almada.

La Plaza Uruguaya está situada en la entrada a la zona céntrica de Asunción, al lado del edificio colonial que antiguamente albergó la estación del ferrocarril y desde los últimos años ha padecido un proceso de deterioro.

Por las mismas razones, otro popular espacio público, la Plaza Italia, situada en otro sector de la capital paraguaya, fue enrejado por la administración anterior de la Alcaldía.

La policía paraguaya ha desalojado a decenas de familias indígenas que ocupaban la céntrica Plaza Uruguaya, de Asunción, que el Ayuntamiento vallará para evitar nuevas protestas. El desalojo se produjo entre forcejeos con un centenar de miembros de la etnia Avá Guaraní. La ocupación se prolonga desde hace siete meses como forma de presionar al Gobierno a cumplir su vieja promesa de comprar para los indígenas 8.000 hectáreas de tierra en el departamento de San Pedro.

miércoles, 4 de enero de 2012

Liberation de Alberto Patishtan

Actions urgentes

Chiapas : Campagne pour la libération d'Alberto Pathistan

L´activiste et prisonnier politique indigène tzotzil du Chiapas (Mexique), Alberto Pathistan, est détenu depuis maintenant 11 ans. Une campagne de soutien au niveau international s´organise afin de récolter de nombreuses signatures pour obtenir sa libération.

Espoir Chiapas a apporté son soutien à cette campagne.
Vous pouvez vous aussi signer la pétition ci-dessous en envoyant vos courrier a 
espoirchiapas -at- hotmail.com
 
Alberto, activiste indigéne tzotzil, est un membre de “l'autre Campagne” de l'ezln.
Il a été détenu en 2000 et sanctionné de 60 années de prison pour un délit qu'il n'a pas commis. Il a été accusé d'une embuscade contre la police en 1998 à laquelle il n'a pourtant pas participé. Cela fait 11 ans qu'il est en prison. Les accusations contre sa personne ont été portées par le président municipal du parti du PRI, qui avait orchestré contre Alberto une vengeance politique, comme cela a été démontré, avec le soutien du gouvernement de l'Etat du Chiapas. Les vrai coupables de l'embuscade criminelle n'ont jamais éte ni recherchés ni punis. Peu de temps apres l'armée a démantelé violemment la municipalité autonome zapatiste de San Jean de la Liberté avec des morts zapatistes et non zapatistes.

Au fil des années, Patishtán est devenu un symbole, défenseur et porte parole des prisonniers injustemment emprisonnés, surtout après à la grève de la faim des prisonniers politiques du Chiapas en 2007, convoquée par La Voz Del Amate, organisme adhérent à la sixième déclaration de la foret Lacandon, l'autre campagne, de EZLN.

A l'issue de ce mouvement qui dura plus de 40 jours dans certaines prisons, une cinquantaine de prisonniers de l'autre campagne, de l'EZLN, et de groupes catholiques proche du diocése de San Cristobal de Las Casas sont sortis libres des prisons. Seul Patishtán est resté en prison car sa libération ne dépend pas du gouvernement du Chiapas.

Au moment de son emprisonnement en 2000, Patishtán était un maître bilingue respecté travaillant pour la defense des droits des maîtres indigènes dans leur zone.

Aujourd´hui Alberto est donc devenu un défenseur des droits des prisonniers. A plusieurs reprises, différents organismes de droits de l'homme se sont vus refuser une visite par le directeur de la prison alors qu'ils avaient une autorisation formelle.

Nous manifestons notre respect et notre solidarité et nous exigeons sa libération immédiate.

Dire la vérité et défendre le droit du prochain et de toute demande social, au Mexique et ses états, continue d´être un délit, bien que les autorités institutionnelle se fassent et se défassent des lois pour leur propre bénéfices. Cependant, les analphabètes, les dépourvus, les monolingues de langue indigène continuent d´être des victimes et de surpeupler les prisons du Mexique et leurs entités à cause de toute cette injustice, et après avoir été condamné pour de nombreuses années, ils sont obligés de réaliser leur peine d´un lieu a un autre, arbitrairement“. A.Pathistán

Ecoutez ici, un message de Alberto (es):

Audio de l ínterview de Radio Proletaria au prisonnier de conscience Alberto Patishtán:

A 18 anos del levantamiento del EZLN

En el contexto del 18 aniversario del levantamiento del EZLN, intelectuales y representantes de movimientos sociales de México y de otros países, reflexionan sobre las luchas mundiales contra el capitalismo y sobre la trascendencia de la lucha zapatista.

martes, 3 de enero de 2012

Virage nationaliste en Hongrie

La nouvelle Constitution hongroise, aux accents nationalistes, entre en vigueur

LEMONDE.FR Manifestation contre la nouvelle constitution hongroise, le 2 décembre à Budapest.
Manifestation contre la nouvelle constitution hongroise, le 2 décembre à Budapest. REUTERS/LASZLO BALOGH

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi 2 janvier à Budapest contre la nouvelle Constitution hongroise, jugeant qu'elle porte atteinte à la démocratie, tandis que le gouvernement célébrait l'entrée en vigueur de celle-ci lors d'une cérémonie dans la capitale. Les organisateurs de la manifestation, intitulée "Il y aura de nouveau une république", ont indiqué que près de 100 000 personnes se sont rassemblées en fin d'après-midi sur l'une des principales artères de la capitale.

Le parti socialiste MSZP, le parti écologiste de gauche LMP et le nouveau parti DK de l'ancien premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany ont participé au rassemblement. Les manifestants ont crié des slogans contre le gouvernement du premier ministre, Viktor Orban, et brandissaient des pancartes indiquant "Assez !", "Dictature d'Orban", "Orbanistan".

Manifestation contre la nouvelle Constitution, le 2 décembre, dans le centre-ville de Budapest.
Manifestation contre la nouvelle Constitution, le 2 décembre, dans le centre-ville de Budapest.REUTERS/LASZLO BALOGH
PLUS DE "RÉPUBLIQUE DE HONGRIE"
La nouvelle Constitution – aux accents très nationalistes – est entrée en vigueur dimanche. Elaboré par et pour le premier ministre hongrois Viktor Orban, elle instaure des réformes très controversées de la banque centrale, de la justice et de la loi électorale, et ce en dépit des critiques internationales. L'appellation "République de Hongrie" y disparaît au profit de la seule "Hongrie", et une référence explicite à la religion – "Dieu bénisse les Hongrois" – y est désormais inscrite.
Dénoncé par l'opposition et par des mouvements de la société civile comme "un autocrate" faisant fi des critiques de l'UE quant à la compatibilité de ces lois avec le droit communautaire et des inquiétudes de Washington sur la démocratie dans son pays, Viktor Orban fait front, remodelant en dix-huit mois la Hongrie à son image.
Fort au Parlement de la majorité des deux tiers de son parti conservateur, le Fidesz, Viktor Orban a donné à une série de lois une valeur constitutionnelle, qui ne pourront donc être modifiées que par une majorité des deux tiers des députés. Or, une telle majorité semble à l'avenir hors de portée pour un gouvernement issu de l'opposition.
Orban Viktor, le premier ministre hongrois, est accusé de porter atteinte à la démocratie de son pays.
Orban Viktor, le premier ministre hongrois, est accusé de porter atteinte à la démocratie de son pays. ATTILA KISBENEDEK / AFP
APPAREIL D'ÉTAT VERROUILLÉ
Il en est ainsi de la loi sur la stabilité financière, qui inscrit dans le marbre le taux unique de 16 % de l'impôt sur le revenu. Cette mesure lie les mains d'un futur gouvernement, y compris en matière budgétaire, rendant très difficile l'instauration de mesures fiscales urgentes.
Sans oublier l'installation à tous les postes de responsabilité de l'appareil d'Etat, notamment dans les secteurs de l'économie, de la police, de la justice et de l'armée de proches de Viktor Orban, dont beaucoup disposent d'un mandat de neuf ou douze ans. Un futur gouvernement d'une autre couleur politique sera par conséquent confronté à un appareil d'Etat hostile, entièrement aux mains du Fidesz.
Dans le domaine politique, la Constitution rend rétroactivement "responsables des crimes communistes" commis jusqu'en 1989 les dirigeants de l'actuel Parti socialiste (ex-communiste), ce qui a poussé ces derniers à dénoncer "la mise en place d'une dictature". Côté religion, elle réduit d'environ trois cents à quatorze les communautés bénéficiant de subventions publiques.
La nouvelle Constitution touche également la vie privée en décrétant que l'embryon est un être humain dès le début de la grossesse, ce qui fait peser des craintes sur l'accès des Hongroises à l'avortement. De même, le texte stipule que le mariage ne peut avoir lieu qu'entre un homme et une femme, excluant ainsi les mariages homosexuels.
Outre ces lois restrictives, Viktor Orban a aussi mis au pas les médias publics, avec des licenciements massifs ou la mise en préretraite de journalistes indociles, en dépit d'une grève de la faim de plusieurs d'entre eux, aussitôt licenciés. Et Klubradio, seule radio d'opposition, a perdu sa fréquence.
POLITIQUE ÉCONOMIQUE "NON ORTHODOXE"
Cet arsenal est déployé sur fond d'une politique économique "non orthodoxe", qui a fait plonger la devise hongroise, le forint, de plus de 20 % par rapport à l'euro au cours des trois derniers mois, tandis que les taux d'intérêt des obligations d'Etat frôlent les 10 %.
La chute du forint a donné lieu à une augmentation de la dette publique. Celle-ci a atteint 82,6 % du produit intérieur brut (PIB), un plus haut depuis 1995 et une hausse par rapport aux 76,7 % enregistrés fin juin, a indiqué lundi la banque centrale hongroise (MNB) dans un rapport.
M. Orban avait pourtant fait de la baisse de la dette publique son cheval de bataille. Fin juin, il avait annoncé personnellement la baisse de la dette hongroise de 81 % à 77 % du PIB. Il envisageait une deuxième baisse de 77 % à 74 % en novembre et veut ramener le déficit à 60 % pour 2014 et à 50 % pour 2016. Ce dernier chiffre est par ailleurs inscrit dans la nouvelle Constitution.
Après avoir boudé le Fonds monétaire international (FMI), Viktor Orban a dû l'appeler au secours, mais l'UE et le FMI ont suspendu les négociations en raison de la réforme de la banque centrale qui risque de réduire l'indépendance de l'institution. Lundi, le chef de la délégation hongroise, Tamas Fellegi, a fait savoirqu'il rencontrerait Christine Lagarde, la directrice du Fonds monétaire international (FMI), le 11 janvier à Washington pour des discussions informelles en vue d'une demande de crédit de Budapest.