miércoles, 6 de agosto de 2014

Déplacement forcé de 32 zapatistes


  • 32 personnes de la communauté autonome Egypte appartenant au Caracol de la Garrucha, ont été déplacés
  • Des habitants de l'Ejido Pojcol, ont envahit les terres récupérées des Bases d'Appui de l'EZLN.




Le Centre des Droits de l'Homme Fray Bartolomé de Las Casas (Frayba) a documenté le déplacement forcé de 32 personnes de la Communauté Egipto, de la municipalité Autonome Rebelle Zapatiste (MAREZ), San Manuel, appartenant à la Junta de Buen Gobierno (JBG) "Le chemin du Futur", du Caracol III de la Garrucha, Zona Selva, Tseltal, au Chiapas, (municipalité officielle d'Ocosingo).



Les faits se sont passés le 1er aout, à 23heures; quand un groupe de personnes armées provenant de l'Ejido Pojcol, municipalité de Chilon sont entrés dans la terre de travail collectif régional de la Municipalité Autonome San Manuel, récupérées par l'EZLN. Dans ce territoire frontalier avec les communautés autonomes El Rosario et Egipto, les personnes armées ont tué un jeune taureau et ont tiré des coups de feu.

Quand le groupe de l'Ejido Pojcol, réalisait des actes d'occupation et d'agressions armées les intégrants de la communauté autonome Egipto ont réalisé que plusieurs personnes, avec des lampes à la main, se dirigeaient vers leur village. Pour cette raison et pour éviter une possible attaque, le 2 aout, vers 00.30, 32 personnes (femmes, garçons, filles, et ancienn-e-s) ont du être forcé de se déplacer marchant toute la matinée, jusqu'à arriver dans un autre village zapatiste où ils se trouvent actuellement.

Ces nouveaux faits d'agression, d'expulsion territoriale, et d'agressions se donnent durant le Premier Echange des Peuples Zapatistes et les peuples originaires du Mexique "Companero David Ruiz Garcia", réunion du Congrès  National Indigène, qui a commencé ce lundi 4 août, dans la communauté autonome de la Realité.

Face au risque imminent et la gravité des faits qui se sont passés dans le MAREZ de San Manuel, du Caracol III de la Garrucha, nous sollicitons la Société Civile Nationale et Internationale de se maintenir en Alerte pour que l'échelle de violence n'augmente pas contre les BAEZLN

 

Antécédents:
Le vendredi 25 juillet, à 6 heures, 19 personnes armées sont entrées pour la première fois dans la terre de travail collectif régional de la Municipalité autonome San Manuel, ils ont construit des toits, ont détruit, brulé et ont usé comme feu de bois, les panneaux que les BAEZLN avaient installé en protestation contre l'assassinat du Maître Galeano. Ainsi les agresseurs ont effectué trois tirs en l'air, avec des armes de calibre 22, durant la matinée et l'après midi. A 1.30 ils sont sorti de la communauté. Durant leur présence ils ont menacé les BAEZLN des communautés autonomes El Rosario et Egipto de les expulser de leur terres

Le mercredi 30 juillet, le groupe agresseur est entré de nouveau pour nettoyer une partie du terrain, et ont passer désherber près de 3 hectares du pâturage, ont blessé au couteau un jeune taureau et ont inscrit sur la terre la légende "territoire Pojcol"

Pour ces faits, ce centre des droits de l'homme a réalisé des interventions ponctuelles, dirigé des documents au gouvernement de l'état du Chiapas, pour qu'il adopte des mesures nécessaires pour éviter des conséquences de difficile ou impossible réparation.

Le Frayba a documenté d'autres agressions contre les BAEZLN, dont récemment l'assassinat de José Luis Solis Lopez Maestro Galeano, et la destruction de la clinique te de l'école autonome zapatiste, le 2 mai dernier, dans al communauté autonome de la Realidad, Municipalité officielle de Las Margaritas. Faits perpétrés par les militants du Parti Vert Écologique de Mexico (PVEM), parti d'action National (PAN° et des intégrants de la Central Indépendante d'Ouvriers agricoles et paysans Historique (CIOAC-H), ces faits se sont donnés juste avant la réunion du Congrès National Indigène et l'hommage qu'allait réaliser l'EZLN à la mémoire de Don Luis Villoro.

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